Naître de nouveau d’eau et de feu

Au cours de la célébration, Julien Feu et Boris Eau, ont approché les Psaumes chacun avec leur propre couleur. Les Psaumes qui furent donnés à travers Julien parlaient des pieds, donc de pureté et de maîtrise, de la fidélité à Dieu, de la nécessité d’être organisés. Ceux qui ont été donnés à travers Boris parlaient de la chambre secrète qui vit en chacun de nous, de l’Eau-delà du corps manifesté, où seul le Père peut entrer, pas même un Archange. De l’accueil et de l’ouverture du cœur.

Il n’aura échappé à personne que le Psaume 170 a été livré en de nombreuses occasions : lors du Jubilé, juste avant et pendant les 2 célébrations, et la dernière fois de manière simultanée aux deux derniers temples, à Sauve et à St-Félix. Un Essénien ne peut pas ni le voir, ni l’entendre : « L’Amour, source de stabilité dans la dualité ».

La transmission essénienne n’est en aucun cas pyramidale. Elle est ce qui s’actualise dans le cadeau du présent, dans cette renaissance d’Eau et de Feu.

La transmission est renaissance elle-même car elle vit en chaque Essénien, quel que soit son « grade ».

Message de la Statue de la Lumière

Le seuil de la porte est le bilan, car il y a ce qui passe et ce qui ne passe pas. Vous allez me dire : « Comment savons-nous si nous avons réussi ? » Ne cherchez pas à savoir, car il n’y a pas de grades devant Moi ; vous devez juste être vrais avec vous-mêmes et en accord avec votre vision intérieure. Je suis Celui qui vous éclaire et vous fait voir. Soyez justes avec Moi et votre vision sera juste et claire.

Aujourd’hui ces êtres ont suivi un appel intérieur, et sont venus comme de multiples cours d’eau qui se rejoignent et s’associent par affinité car ils proviennent de la même source. Avec tous cette impression commune d’étouffer dans un monde où ils n’avaient plus la parole, où ils n’osaient plus s’exprimer de peur de mal faire, de mal dire, d’être jugés. Or, dès le premier temple, tout était dégagé. Julien et Boris n’ont rien fait de particulier. Ils étaient eux-mêmes, et ont donc transmis une respiration, une paix, un monde léger où il n’y a pas de grade entre les prêtres et ceux qui sont venus. Devant l’Archange nous sommes tous égaux, comme la Statue de la Lumière l’a enseigné. Nous avons tout. Etre sans penser à avoir, vivre au lieu d’être vécus, être à l’écoute, autant de l’intérieur que des signes extérieurs,… et ils furent nombreux.

Comme lors du dernier temple du dimanche.

La petite tortue, et le sceau de la protection, avaient tous deux été placés au centre de l’écriture. Au Amin prononcé par Julien, Boris a posé la tortue sur ma main, et c’est la tortue elle-même qui a béni tous les Esséniens présents, et tous les êtres. Ainsi en tournant tous, nos mains et nos 5 sens vers le Feu, vers le Non-Nommé, est apparue cette graine divine que chacun porte en son centre, et qui fait que nous sommes tous UN.

L’Essénien n’est pas un homme « augmenté » et n’aspire pas à l’être : il est lui-même, vrai, naturel, car il a des yeux et des oreilles, des mains, des pieds, une bouche. L’enchantement ne doit pas être une mystérieuse magie, il est réel et vrai quand il permet à un être d’être proche de son frère. C’est cela, le véritable enchantement de l’âme et du cœur. Cela se fera dans la forêt enchantée en vrai, car donnée par Dieu, pour Dieu, au Jardin des Psaumes.

En vérité, la forêt enchantée est le vrai mystère. La graine de Dieu se love dans l’humilité de la chambre secrète, dans le cœur UN partagé par tous.

Au même moment, une éclipse parfaite a eu lieu au-dessus du Panama, comme la confirmation de ce qui était déjà advenu. C’est la mort d’un monde, la mort de ce qui est mort, la mort de l’homme et la naissance de l’homme-Ange, le renouveau véritable.

Les dernières conférences qu’Olivier Manitara a données en juin 2020 portaient sur la magie, et c’est ce sceau qui s’est manifesté particulièrement dans la célébration. ce fut comme une renaissance, pour nous Esséniens qui étions nés alors de nouveau. D’Eau et de Feu.